Début novembre, une exilée iranienne s’est vu notifier une obligation de quitter le territoire français et a été placée en rétention à Toulouse, alors qu’elle avait fui la répression. Le préfet de l’Aude assume sa décision. Le ministère de l’intérieur le contredit.
Dans sa déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, Amélie Oudéa-Castéra révèle qu’elle percevait plus de 35 000 euros nets par mois du temps où elle était directrice générale de la FFT. Un salaire digne du CAC 40, révélateur du basculement de cette fédération dans le tennis business.
Le lobbyiste Tayeb Benabderrahmane, détenu à Doha en 2020 après avoir obtenu des documents confidentiels appartenant au patron du Paris Saint-Germain, aurait souhaité par la suite réclamer 100 millions d’euros à l’émirat du Qatar, propriétaire du club, selon un document confidentiel. Il dément formellement.
Mediapart a consulté la procédure judiciaire visant Marc Gulbenkian, figure du rock français, accusé d’agression sexuelle par l’une de ses proches. Alors que la plainte a été classée le 2 novembre, l’avocate de la victime, qui s’appuie sur un enregistrement versé au dossier, dénonce une « hérésie » et annonce un recours.
Le comité d’organisation des Jeux vient d’attribuer le marché de la cérémonie d’ouverture sur les bords de Seine. Le vainqueur : un groupement dont une agence est liée au « directeur des cérémonies » de Paris 2024, qui avait justement imaginé le concept.
Des individus liés à la société militaire privée russe ont créé un bureau d’export de diamants en 2019. Officiellement, son volume d’activité est très modeste. Officieusement, plusieurs acteurs du secteur décrivent un système de prédation qui s’étend.
Suspectée d’avoir bénéficié de fonds détournés de la Banque centrale libanaise, une proche du gouverneur Riad Salamé a été mise en examen à Paris pour « association de malfaiteurs » et « blanchiment d’argent ». Près de 246 millions de dollars auraient été transférés sur les comptes personnels du frère du gouverneur.
Mediapart a rencontré un Syrien de 22 ans enfermé en rétention près de Roissy. Alors que les relations diplomatiques sont rompues avec le régime Assad, des contacts ont été pris en vue de son renvoi, d’après nos informations. Son « obligation de quitter le territoire français » a été validée par la justice.
Dans une enquête que Gaël Perdriau a tenté de faire censurer, Mediapart révèle que le maire de Saint-Étienne a lancé une rumeur criminelle, dont il reconnaît aujourd’hui qu’il s’agit d’une pure calomnie, contre le président de région Laurent Wauquiez. À l’hôtel de ville, des anciens collaborateurs décrivent un quotidien empoisonné par la rumeur, utilisée comme un instrument politique.
Le matériel d’Intellexa fait scandale à Athènes, où il aurait visé les téléphones de personnalités, au bénéfice du gouvernement. Mais la société aurait aussi fourni du matériel à une milice soudanaise, révèle une enquête de Lighthouse Reports, « Haaretz » et Inside Story.
Des membres du ministère d’Agnès Pannier-Runacher sont à bout : son compagnon, Nicolas Bays, sans titre ni fonction, ne cesse d’intervenir pour donner des ordres ou mettre la pression. En outre, plusieurs collaborateurs ont confié à Mediapart avoir été victimes de gestes déplacés de sa part il y a plusieurs années à l’Assemblée nationale. Ce que l’intéressé conteste.
Enquête illicite dans l’affaire Renault-Nissan, intervention auprès d’un préfet, renvois d’ascenseur : la justice s’intéresse aux relations entre l’ancienne garde des Sceaux et un lobbyiste mis en examen dans l’affaire qui secoue le club de foot.
Mediapart retrace l’histoire de la première cellule djihadiste à avoir réussi à commettre plusieurs attaques en Europe. Des attentats du 13-Novembre à ceux du 22-Mars ou comment les assassins ont échappé aux polices françaises et belges à leurs trousses.
Mis en examen pour « prise illégale d’intérêts » en septembre, le secrétaire général de l’Élysée se voit reprocher « sa participation » comme haut fonctionnaire, entre 2009 et 2016, à des décisions touchant le groupe MSC, lié à sa famille. Lors de son interrogatoire, il s’est dit « choqué » que « son intégrité » soit mise en cause.
Selon nos informations, une étudiante a déposé plainte à Paris. Elle accuse de « viol » le célèbre vulgarisateur scientifique et youtubeur, déjà visé par une enquête préliminaire pour « harcèlement sexuel ». De nouveaux témoignages font état de « problèmes de respect du consentement », mais également d’« emprise ».
Intimidations, liasses de billets et même séquestration, l’histoire aurait pu s’arrêter au fait divers. Mais son acteur principal, Alain Nobili, visage Force ouvrière à la métropole, est tout sauf un inconnu. Les éléments recueillis par Marsactu confirment qu’il faisait miroiter des embauches en échange de milliers d’euros.