Le n° 2 de l’Élysée, Alexis Kohler, s’enferre dans le déni face aux juges d’instruction
Mis en examen pour « prise illégale d’intérêts » en septembre, le secrétaire général de l’Élysée se voit reprocher « sa participation » comme haut fonctionnaire, entre 2009 et 2016, à des décisions touchant le groupe MSC, lié à sa famille. Lors de son interrogatoire, il s’est dit « choqué » que « son intégrité » soit mise en cause.
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DepuisDepuis l’annonce de la mise en examen d’Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée, fin septembre, pour « prise illégale d’intérêts », peu de choses ont filtré sur la procédure judiciaire en cours. Une dépêche de l’AFP publiée mardi, rapportant l’interrogatoire d’Alexis Kohler devant les juges d’instruction Virginie Tilmont et Nicolas Aubertin, vient confirmer les faits qui lui sont reprochés : c’est pour « sa participation » comme haut fonctionnaire entre 2009 et 2016 à des décisions touchant le groupe de transport maritime MSC, lié à sa famille, que le secrétaire général l’Élysée a été mis en examen.