Cheffe de file de la majorité présidentielle sur le nucléaire, la nouvelle députée était salariée d’EDF jusqu’à son entrée au Parlement. Quand on a le pouvoir de voter la loi et de représenter la nation, où passe la ligne rouge entre biais professionnel, interférence, conflit d’intérêts et intérêt général ?
Le 21 juin 1973, à l’appel de la Ligue communiste, des milliers de manifestants casqués et armés prennent d’assaut un meeting raciste d’Ordre nouveau protégé par la police. Tournant dans l’histoire de l’extrême gauche de l’après-1968, cette manifestation reste un souvenir vivant de l’antifascisme et de son actualité.
Crise des transports, état des lycées franciliens, tensions dans sa majorité : la présidente de la région Île-de-France vit une séquence politique difficile. Fragilisée par son score à la présidentielle, l’élue LR doit également gérer une relation conflictuelle avec ses partenaires, au premier rang desquels l’État.
Malgré un rapport d’inspection accablant sur l’avionneur Dassault mené par l’Agence française anticorruption, qui pointe cinq violations de la loi et des indices de corruption en Inde, l’agence n’a proposé aucune sanction et n’a pas alerté la justice.
La régularisation des médecins aux diplômes extra-européens a été, une fois encore, repoussée. En plus de les maintenir dans la précarité, l’administration les renvoie souvent vers de longs parcours de consolidation de leurs compétences. Au CHU de Grenoble, des médecins s’indignent du traitement réservé à l’une de leurs collègues.
Rémunéré 2 500 euros la journée de « consulting », le président aujourd’hui démissionnaire de la région Grand Est a travaillé, de 2019 à 2022, pour Hugues Anselin. Le cabinet de recrutement Fursac Anselin a bénéficié de plusieurs contrats avec la collectivité durant cette même période.
L’ancien chef de l’État a touché 300 000 euros au moment où il vantait, fin 2018, les mérites de Vladimir Poutine lors d’une soirée à Moscou du principal fonds souverain russe. L’argent a été versé par une société qui porte le même nom qu’une filiale de ce fonds.
Des candidats aux législatives soutenus par Carole Delga, Stéphane Le Foll et Bernard Cazeneuve ont attribué leur financement électoral, pour un montant global de plus d’un million d’euros, au Parti radical de gauche. Certains proches du premier secrétaire du PS y voient la constitution d’un pécule en vue d’une scission après le congrès qui s’ouvre jeudi. Les intéressés démentent.
Pendant plusieurs mois, Auxane J., gardien de la paix au commissariat du Kremlin-Bicêtre, a posté des photos et des vidéos d’interpellés, et divulgué leurs antécédents judiciaires. Fin décembre, la préfecture de police de Paris a signalé à la justice le comportement de ce fonctionnaire, épinglé par un groupe antifasciste québécois.
La justice enquête sur un vaste système de corruption présumée impliquant des policiers et fonctionnaires d’Île-de-France, selon des informations de Mediapart. Au cœur des investigations, une société de mise en fourrière dont le dirigeant a été mis en examen et placé en détention provisoire.
Le parquet de Paris a requis dans l’affaire LVMH la tenue d’un procès à l’encontre de l’ancien chef des services secrets intérieurs, Bernard Squarcini. Il revient désormais à la juge d’instruction chargée du dossier de confirmer le renvoi.
À l’université Jean-Jaurès de Toulouse, une récente accusation de harcèlement révèle les obstacles dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles : poids des structures hiérarchiques, importance des enjeux de pouvoir, œillères corporatistes et division du travail défavorable aux femmes…
Après les plaintes pour « viol » de deux femmes, un juge de Blois est désormais chargé d’instruire l’affaire visant notamment Illan Castronovo. Déjà mis en cause dans des affaires de violences sexuelles, il dément en bloc.
Depuis quelques années, les publications sur la question animale se sont multipliées, renouvelant complètement la conception des frontières entre humains et animaux. La gauche, longtemps rétive à s’emparer d’un sujet jugé secondaire, est désormais en première ligne.
Victime d’un syndrome psychotraumatique à la suite d’une mission au Mali, un ancien sous-officier français spécialisé dans le renseignement raconte comment il a « tout perdu ». Son sort rappelle les difficultés qui entourent encore la prise en charge des « blessures invisibles » dans les armées.
Comment faut-il qualifier l’attaque qui a fait vendredi trois morts à Paris parmi la communauté kurde ? En 2020, nous nous interrogions déjà : existerait-il une différence de traitement pour qualifier des exactions dès lors qu’elles sont le produit de l’idéologie djihadiste ou de l’ultradroite ? Pour essayer de comprendre, nous avions consulté les textes de loi et recueilli les témoignages d’une demi-douzaine de magistrats et de policiers de la lutte antiterroriste.