La chambre régionale des comptes a calculé que 178 millions d’euros versés chaque année par la métropole aux communes sont mal répartis et profitent en priorité aux plus aisées. Pour le maire de Marseille, Benoît Payan, il est temps de « faire valoir la justice sociale et fiscale dans cette métropole ».
Cadres régionaux, managers, directrices… Elles et ils ont été les rouages, parfois zélés, de groupes de crèches privées où l’accueil des enfants a été vidé de son sens par une logique de rentabilité poussée à l’extrême. Leur parole, rare, lève un voile sur les coulisses de ces entreprises.
Marsactu a consulté le rapport provisoire de l’Inspection générale de la culture, du sport et de la recherche sur les bibliothèques de la cité phocéenne. Celui-ci revient sur la faiblesse de l’offre, le mal-être des agents et souligne la situation de « grand danger » de certains fonds patrimoniaux.
Huit mois après avoir pris le pouvoir par la force, le lieutenant-colonel Damiba a été déchu à son tour. Les « néo-putschistes » et des activistes l’ont présenté comme le suppôt de la France afin de mobiliser la jeunesse. Sans cela, ils ne seraient peut-être jamais arrivés à leurs fins.
Claude Palmero, gestionnaire des biens du prince Albert II, a reconnu auprès de Mediapart avoir acheté pour 50 millions d’euros un projet immobilier très convoité, La Crémaillère, à la frontière française. Plusieurs personnes s’estimant lésées ont saisi la justice.
Françoise Bilancini, la directrice de la DRPP, a dénoncé devant ses ministres de tutelle puis devant la représentation nationale, les failles de son service quand il était dirigé par son prédécesseur. Mais elle a omis de leur communiquer les ratés commis depuis qu’elle est à sa tête.
Plusieurs cadres travaillant pour le gendarme des marchés financiers sont partis poursuivre leur carrière dans des secteurs qu’ils étaient supposés réguler, sans que la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique soit saisie. Au même moment, l’Élysée envisage de porter à la tête de l’AMF une figure connue de la finance.
Une enquête judiciaire montre que la plateforme de paris en ligne a violé plusieurs de ses obligations légales en matière de lutte contre le blanchiment d’argent. L’entreprise n’a pas fait le moindre signalement à Tracfin pendant plus de sept ans.
Pour désengorger les urgences, le ministre de la santé pousse les « unités mobiles de télémédecine », officiellement opérées par une association, Sauv Life, qui envoie, via le 15, des infirmiers dotés de mallettes de télémédecine au chevet des patients. En coulisses, cette expérimentation soulève des questions sur le niveau du service rendu, le coût et les procédures de commande publique. Contre-enquête sur un chouchou des médias.
Dans les deux années précédant la tuerie à la préfecture de police, les alertes se sont multipliées au sein de la « S21 », la section où travaillait Mickaël Harpon. Sans jamais que cela ne porte à conséquence pour le futur terroriste.
Depuis le début de l’année, les Albanais sont particulièrement nombreux à tenter la traversée de la Manche pour rejoindre l’Angleterre, poussés par des réseaux de passeurs dont la propagande abreuve les réseaux sociaux. Une fois dans le nord de la France, beaucoup déchantent.
Durant un an, une officière de renseignement de la DRPP a alerté à plusieurs reprises ses collègues et sa hiérarchie des soupçons qu’elle avait à l’égard de Mickaël Harpon. En vain.
Mickaël Harpon se considérait comme frappé par une triple peine : handicapé, agent (administratif et non policier) et musulman. À l’issue d’une nuit folle où il s’imagine dialoguer avec Allah, l’informaticien de la direction du renseignement de la préfecture de police de Paris va tuer quatre collègues.
Dans une décision dont Mediacités révèle la teneur, l’autorité indépendante, saisie par une ancienne joueuse, reproche à l’OL de ne pas respecter « les principes fondamentaux de non-discrimination fondés sur le sexe » et « la protection de l’intérêt supérieur des jeunes filles mineures ». Tout le football français est concerné.
Cet établissement parisien hors contrat présenté comme « coranique », « clandestin » et « séparatiste » a été fermé par les autorités en décembre 2020 et sa directrice était jugée en appel à Paris ce vendredi. Mais deux ans après, rien dans le dossier consulté par Mediapart ne vient étayer ces accusations.
Les révélations de notre partenaire Mediacités sur le management « brutal » et « sexiste » régnant à Audencia ont eu des effets importants au sein de l’école de commerce nantaise. Vingt-trois salariés, en plus des dix-neuf premiers, témoignent à leur tour.