Dans une enquête que Gaël Perdriau a tenté de faire censurer, Mediapart révèle que le maire de Saint-Étienne a lancé une rumeur criminelle, dont il reconnaît aujourd’hui qu’il s’agit d’une pure calomnie, contre le président de région Laurent Wauquiez. À l’hôtel de ville, des anciens collaborateurs décrivent un quotidien empoisonné par la rumeur, utilisée comme un instrument politique.
Le matériel d’Intellexa fait scandale à Athènes, où il aurait visé les téléphones de personnalités, au bénéfice du gouvernement. Mais la société aurait aussi fourni du matériel à une milice soudanaise, révèle une enquête de Lighthouse Reports, « Haaretz » et Inside Story.
Des membres du ministère d’Agnès Pannier-Runacher sont à bout : son compagnon, Nicolas Bays, sans titre ni fonction, ne cesse d’intervenir pour donner des ordres ou mettre la pression. En outre, plusieurs collaborateurs ont confié à Mediapart avoir été victimes de gestes déplacés de sa part il y a plusieurs années à l’Assemblée nationale. Ce que l’intéressé conteste.
Enquête illicite dans l’affaire Renault-Nissan, intervention auprès d’un préfet, renvois d’ascenseur : la justice s’intéresse aux relations entre l’ancienne garde des Sceaux et un lobbyiste mis en examen dans l’affaire qui secoue le club de foot.
Mediapart retrace l’histoire de la première cellule djihadiste à avoir réussi à commettre plusieurs attaques en Europe. Des attentats du 13-Novembre à ceux du 22-Mars ou comment les assassins ont échappé aux polices françaises et belges à leurs trousses.
Mis en examen pour « prise illégale d’intérêts » en septembre, le secrétaire général de l’Élysée se voit reprocher « sa participation » comme haut fonctionnaire, entre 2009 et 2016, à des décisions touchant le groupe MSC, lié à sa famille. Lors de son interrogatoire, il s’est dit « choqué » que « son intégrité » soit mise en cause.
Selon nos informations, une étudiante a déposé plainte à Paris. Elle accuse de « viol » le célèbre vulgarisateur scientifique et youtubeur, déjà visé par une enquête préliminaire pour « harcèlement sexuel ». De nouveaux témoignages font état de « problèmes de respect du consentement », mais également d’« emprise ».
Intimidations, liasses de billets et même séquestration, l’histoire aurait pu s’arrêter au fait divers. Mais son acteur principal, Alain Nobili, visage Force ouvrière à la métropole, est tout sauf un inconnu. Les éléments recueillis par Marsactu confirment qu’il faisait miroiter des embauches en échange de milliers d’euros.
En 2022, environ 12 000 Albanais auraient rejoint le Royaume-Uni, principalement par la Manche ou la mer du Nord, d’après Londres. Désormais, certains sont soumis à des expulsions en charter, quelques jours après leur arrivée. Plusieurs ONG et avocats s’inquiètent.
En vigueur depuis 2018, une convention entre la gendarmerie nationale et l’Agence nationale de gestion des déchets radioactifs permet la facturation de missions de service public. Mais alors, dans l’intérêt de qui la police agit-elle ? Et où se trouve la borne entre intérêts publics et privés ? Mediapart publie le document obtenu grâce à une saisine de la Commission d’accès aux documents administratifs.
Le projet de directive européenne sur le devoir de vigilance des entreprises entre dans sa phase finale d’élaboration, vendredi 25 novembre. Mais selon les informations de Mediapart, Paris a fait pression et obtenu gain de cause pour réduire la portée du texte.
Ouverture d’une information judiciaire sur un possible trafic d’influence, récusation d’une juge consulaire : la juridiction varoise traverse une crise grave, révélatrice des systèmes d’entre-soi ou de conflit d’intérêts que produit ce mode de justice.
Le célèbre artiste français est visé par une enquête préliminaire pour « viols sur mineurs » depuis 2019. À Montreuil, Issy-les-Moulineaux ou Uckange, ses œuvres trônent dans l’espace public. Mais certaines installations lumineuses sont désormais éteintes. Sans qu’on sache pourquoi ni pour combien de temps.
Deux policiers de la ville ont été révoqués après avoir tenté de dissimuler des violences sur mineurs lors d’une interpellation en mars 2021. L’un d’eux, désormais en poste au Blanc-Mesnil, est aussi accusé d’avoir uriné sur ces jeunes et sera jugé le 15 décembre à Bobigny.
Deux audits, menés par deux cabinets distincts, mettent en cause le patron de l’AGPM, général à la retraite, accusé de « propos et comportements inappropriés à connotation sexuelle ». La direction serait aussi responsable d’une grande souffrance au travail. Elle dément en bloc.
En avril 2021, des policiers de la BAC de Marseille ont brutalement interpellé un jeune couple et rédigé un procès-verbal erroné. Le 22 novembre, deux d’entre eux doivent être jugés pour les violences. Mais pas pour leurs faux écrits, un crime passible de 15 ans de prison.