Un homme a déposé plainte à Villeurbanne pour une agression antisémite, la troisième survenue dans la ville en un mois. Le plaignant attribue les faits qui l’ont visé à des militants antifascistes. Proche de la militante d’extrême droite Mila, il est un habitué des altercations avec l’extrême gauche lyonnaise.
Épinglés par Mediapart en 2024 pour mauvais usages de frais de mandat, Christine Engrand et Andy Kerbrat avaient tous deux déclaré avoir immédiatement remboursé les sommes litigieuses. Dans son dernier rapport, le déontologue de l’Assemblée révèle que tout n’avait en réalité pas été payé.
Une employée de l’institution genevoise a découvert début mars une caméra dissimulée dans une douche par un voyeur, après un précédent en 2014. La direction, mise en cause dans une lettre signée par 51 employées ou ex-employées, a interdit d’ébruiter l’affaire sous peine « de s’exposer à des poursuites ».
Un concessionnaire de la Côte d’Azur a été arrêté dans une enquête sur un système d’achat de véhicules haut de gamme. Les transactions réalisées en Andorre permettaient d’échapper au malus écologique et aux taxes. Parmi ses clients : l’ancien ministre et maire de Toulouse Philippe Douste-Blazy.
L’association Itinéraires, à Caen, qui oriente des victimes de violences conjugales vers des structures adaptées, s’alarme de ne plus pouvoir faire son travail. La première semaine d’avril, elle a dû refuser cinq femmes. La directrice du 115 confirme cette tension.
En ouvrant six nouvelles écoles, le projet Excellence Ruralités, largement financé par le milliardaire d’extrême droite Pierre-Édouard Stérin, veut mener la bataille idéologique dans des régions où l’Éducation nationale est à la peine. Ces établissements hors contrat bénéficient aussi de financements publics.
Le parti d’extrême droite a été condamné pour son « système » d’assistants fictifs mis en place jusqu’en 2016. Mais selon les informations de Mediapart, Andréa Kotarac a été illicitement le porte-parole de la candidate du RN lors de la dernière campagne présidentielle.
Des compagnies aériennes et des entreprises de sûreté aéroportuaire sont soupçonnées d’avoir recruté en contrat d’alternance des salariés déjà diplômés, qui auraient donc dû être embauchés en CDD ou CDI. Un procès pour escroquerie doit se tenir à la mi-avril à Bordeaux et d’autres enquêtes sont en cours.
L’expression « Little Gaza » vient des camps de réfugiés palestiniens de Cisjordanie occupée, en référence aux raids israéliens quasi quotidiens et aux déplacements forcés de la population. Cette enquête sur scène de Mediavivant raconte cette réalité.
Adressées aux préfets le 23 janvier, de nouvelles consignes imposent des critères très contraignants aux personnes qui espèrent obtenir un droit au séjour en France. L’étau se resserre contre les immigrés, dans un contexte politique de plus en plus hostile.
Figure centrale de l’arnaque aux quotas carbone, le célèbre escroc a été renvoyé, vendredi 11 avril, devant la cour d’assises de Paris, pour y répondre de crimes de sang commis entre 2010 et 2014. Mediapart a eu accès au rapport final des juges d’instruction.
Certains États membres de l’UE ne connaissent pas le nombre de femmes étrangères qui viennent avorter sur leur territoire. La Commission européenne, pour sa part, n’établit pas de normes uniformes et ne dispose pas de données sur le sujet. Troisième et dernier volet de l’enquête « Exporting Abortion »
La commission d’enquête consacrée aux violences en milieu scolaire a évoqué, mardi 8 avril, le cas d’un enseignant resté longtemps en poste, dans un lycée public de la Marne, malgré des alertes. Alors qu’un rapport de l’inspection générale documente ces défaillances, des victimes s’apprêtent à saisir la justice administrative.
Selon l’enquête internationale « Exporting Abortion », entre 2019 et 2023, plus de 5 000 femmes résidant en France ont traversé les frontières pour mettre un terme à leur grossesse. Un parcours semé d’embûches et coûteux.
Mediapart publie une note du groupe Nestlé de 2022 qui reconnaît la « non-conformité » de ses eaux ainsi que le recours à des traitements illégaux. Le tout avec l’appui de l’Élysée. Le groupe a pourtant affirmé le contraire devant la commission d’enquête sénatoriale.
Salah et Sidi, âgés de 20 et 22 ans, reçoivent des amendes depuis leur adolescence et cumulent à eux deux plusieurs dizaines de milliers d’euros de dettes. Un phénomène documenté par une étude publiée mercredi, avec le soutien du Défenseur des droits.