Dans la maison médicale La Présence, les médecins ne prescrivent pas de contraception. Si la pratique est légale, l’établissement, créé à l’origine par une association catholique et « pro-vie », nuance en disant ne pas être totalement fermé à la prescription « si besoin ».
Un enseignant d’histoire-géographie passé par Stanislas avait été suspendu par le rectorat en février 2024 après une plainte pour agression sexuelle. Un an après, il a été réintégré dans les effectifs du collège parisien Notre-Dame-de-Sion alors que l’enquête est toujours en cours.
Le fondateur de l’école de commerce Digital College a financé son mariage et a acheté plus de 500 000 euros de cartes Pokémon avec l’argent de l’établissement, selon les informations de Mediapart. Étudiants et salariés dénoncent aussi un management agressif et une volonté de faire du chiffre.
Selon nos informations, une lettre de mission du ministère de la santé demande à des inspecteurs d’envisager un possible démantèlement de Santé publique France, cinq ans après le début de la crise du covid-19. L’agence a pourtant le rôle crucial de surveiller les épidémies.
La vidéo de l’interpellation de ce conducteur refusant de se soumettre à un contrôle routier avait été vue plus de 15 millions de fois. Refusant l’autorité de l’État, la mouvance des « citoyens souverains » est également porteuse d’une menace d’actions violentes.
Elles étaient étudiantes ou salariée à l’Ensav, l’école publique de cinéma à Toulouse, dans les années 1990 et 2000. Cinq femmes accusent leur ancien directeur de harcèlement et d’agressions sexuelles, et dénoncent les honneurs qui continuent de lui être rendus.
Mediapart a pu consulter le rapport d’inspection que le gouvernement Bayrou refuse de rendre public sur cet établissement catholique sous contrat, toujours soutenu et subventionné. Ses conclusions dénoncent des pratiques totalement hors des clous.
Cette marque de compléments et produits alimentaires à destination des sportifs est commercialisée dans plusieurs enseignes bio du Pays basque. Mais derrière le vernis « healthy et gluten free », elle entretient surtout des rapports étroits avec la fachosphère.
Une enquête judiciaire sur les montages financiers de l’oligarque Suleyman Kerimov, proche de Vladimir Poutine, éclabousse l’avocat fiscaliste Frédéric Moréas. Ce dernier travaille depuis huit ans avec la belle-fille du président de la République.
Mediapart révèle le contenu d’un rapport réalisé par les services du ministère de l’intérieur qui démontre qu’il n’y a pas de phénomène de radicalisation dans le sport. Ce travail d’ampleur a été soigneusement enterré.
4 000 personnes sont attendues mercredi 26 mars, à Paris, à l’événement « Pour la République, la France contre l’islamisme », auquel vont participer de nombreuses personnalités, dont deux ministres. Un rendez-vous organisé par le lobby pro-israélien Elnet et la galaxie des structures financées par le milliardaire Pierre-Édouard Stérin.
15 000 euros pour écrire une lettre ? À l’aide d’une enquête bancaire, de micros cachés et grâce aux perquisitions, les enquêteurs belges commencent à débroussailler le maquis de flux financiers suspects et de factures présumées fictives qui ont pu servir à rémunérer des eurodéputés pour l’envoi d’une lettre à la Commission européenne.
Les autorités de santé tardent à agir pour limiter les ordonnances de puissants antibiotiques, les fluoroquinolones, face à un corps médical récalcitrant. En attendant, ils sont encore trop prescrits à tort, hors indications, pour de banales infections. De nouvelles victimes se retrouvent handicapées.
Après plus de vingt ans de lutte des riverains, le géant de la sidérurgie ArcelorMittal vient d’être mis en examen, selon nos informations confirmées par le parquet de Marseille, pour avoir exposé la population de la région de Fos-sur-Mer à des rejets de polluants illégaux.
Mediapart révèle que le tribunal correctionnel de Montpellier a condamné l’entreprise de propreté à 50 000 euros d’amende après la mort d’un salarié en 2019, écrasé par un chariot élévateur. La société avait plaidé la relaxe, rejetant violemment la responsabilité sur le défunt.
C’est une archive que l’on dirait tirée d’un pamphlet antimilitariste, mais qui a été produite par l’armée française elle-même en 1957, au sujet d’un triple assassinat commis par l’un des siens. Elle montre les voies tortueuses que pouvait emprunter l’institution militaire pour sauver son « honneur ».