Le parquet a décidé de renvoyer en procès 14 acteurs du système de procurations frauduleuses de la droite pour les municipales à Marseille, en 2020. Notre partenaire Marsactu passe en revue chacun de leurs profils.
Tandis qu’un putsch vient de mettre fin à plus de cinquante ans de règne de la famille Bongo sur le Gabon, Mediapart raconte, grâce à des archives de l’Élysée sous de Gaulle et Pompidou et à plusieurs dossiers judiciaires, l’origine d’une corruption africaine très française et ses suites.
Deux juges d’instruction estiment qu’il existe suffisamment de charges contre l’ancien patron des services du renseignement intérieur sous la présidence Sarkozy. Il lui est notamment reproché d’avoir utilisé les moyens de l’État au profit d’intérêts privés, comme ceux de la multinationale LVMH.
Lors de la dernière présidentielle, le chef de l’État a eu recours à Net’Wash, agence de réputation en ligne. Entre manipulation de l’information, promotion de mouvements accusés de dérives sectaires, défense d’autocrates africains, ses méthodes posent question.
Le plus petit département de France abrite un de ses plus grands potentats. Pierre Morel-À-L’Huissier, réélu depuis vingt ans en Lozère, est membre du bureau de l’Assemblée nationale. Déjà visé par une enquête du Parquet national financier, il a été mis en examen dans un nouveau dossier que révèle Mediapart. Au cours de l’affaire, une notaire a dénoncé les « pressions » exercées par un élu qui « veut tout contrôler ».
La série de Nawell Madani diffusée sur Netflix en avril 2023 a enregistré des records d’audience. Bien loin des paillettes, une quinzaine des techniciens ont raconté à Mediapart l’enfer du décor : propos homophobes, tension permanente et mise en danger des salariés.
Le policier mis en examen mercredi 30 août pour « violences » a tenté de dissuader le blessé de porter plainte. Au cours d’un échange téléphonique dont Marsactu publie de longs extraits, l’agent demande à Otman de « faire le mort » s’il ne veut pas se retrouver « avec une procédure » contre lui.
La décision disciplinaire à l’égard du maître de conférences en théologie accusé par une dizaine d’étudiants de comportements déplacés, a été publiée. Des « fautes professionnelles » sont relevées mais « les faits reprochés de viol » et « de harcèlement sexuel » ont été écartés.
Âgés de 29 à 61 ans, ils seront jugés notamment pour viols en réunion, traite d’êtres humains en bande organisée ou encore proxénétisme aggravé, dans l’affaire « French Bukkake ». Un dossier qui expose toute l’industrie française du porno.
Un policier est actuellement en garde à vue pour des faits de violence sur un homme le 1er juillet. Le parquet de Marseille a ouvert une quatrième enquête pour des violences policières en marge des émeutes qui ont suivi la mort de Nahel. L’IGPN est saisie. Marsactu a recueilli le témoignage de la victime, Otman, 36 ans.
Philippe Garrel, cinéaste multi-primé de 75 ans, est mis en cause par cinq comédiennes qui dénoncent des propositions sexuelles lors de rendez-vous pour des rôles, dont quatre relatent des tentatives de baisers non consentis. Le réalisateur nie la majorité des faits. Il explique avoir « mal interprété » des « ressentis » et évoque une « remise en question ».
En grève depuis le 3 juillet, les ouvriers de l’entreprise de cloisons de bureaux dénoncent la gestion autoritaire et opaque de leur nouveau propriétaire. Enquête sur les méthodes agressives du groupe Jestia et sa stratégie du conflit.
En 2005, Jean Bataille, un ancien inspecteur des Renseignements généraux, racontait dans un roman autobiographique la constitution d’un « commando Île-de-France » pour lutter contre la subversion dans les années 1970. Il s’agit du contact de René Resciniti et Marc Ducarre aux RG.
L’enquête sur le tir de LBD fatal à un jeune homme de 27 ans, à laquelle Mediapart et « Libération » ont eu accès, montre comment cette unité d’exception a été mise au service d’un rétablissement de l’ordre spectaculaire alors qu’elle n’avait ni l’équipement, ni les compétences, ni le raisonnement adaptés à cette situation d’émeute.
C’est l’un des joyaux hôteliers du Cambodge, à côté des temples d’Angkor. Mais pour la justice française, le Victoria Angkor a surtout été le théâtre ces dernières années d’une affaire de corruption impliquant un financier bien connu à Paris des milieux boursiers.
La mairie ne sait pas combien il y en a, ni quelle proportion de la capitale britannique ils recouvrent. Les « Pops », des espaces publics appartenant à des compagnies privées, sont peu repérables mais nombreux. Et réglementés sans que le public sache trop comment.