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Le business de la misère

Le Samu social a fait appel à des prestataires pour l’aider à gérer les chambres disponibles pour les services d’urgence. Ceux-ci encaissent 11 millions d’euros de commissions par an.

La rédaction de Mediapart

Débordé par les demandes, le Samu social à Paris a fait appel à des prestataires extérieurs pour l’aider à gérer les 15 000 chambres mises à sa disposition pour les familles ou les célibataires qui font appel à leur aide. Ces prestataires gèrent la moitié du parc mis à la disposition du Samu. Chaque nuitée leur rapporte 2 euros, soit 11 millions par an selon les calculs du Samu social. Un vrai business, loin des préoccupations des services d'urgence. Le Samu social a décidé de reprendre en main la gestion directe des chambres.

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