Une quinzaine de jours après la profanation du cimetière juif de Sarre-Union, en Alsace, les enquêteurs semblent avoir reconstitué les faits. Pour les motivations en revanche, le mystère reste entier. L'envie de transgression de cinq adolescents ne peut à elle seule expliquer la récurrence de ce type d'actes. Parents et avocats des mis en examen, habitant juif du village, sociologue et politologue témoignent.
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SarreSarre-Union, envoyé spécial. – Les juifs de Sarre-Union ne reposent plus en paix. Des stèles brisées, des caveaux ouverts, des tombes renversées. Deux semaines après la profanation du cimetière, les lieux sont quasiment restés en l’état. Une grande majorité des quelque 400 tombes du cimetière ont été souillées et les visiteurs, même quand ils ont vu des images à la télévision, n’en reviennent pas de l’ampleur de la dévastation.