La CNCDH dénonce un racisme «brutal et biologisant»
Manuel Valls est destinataire du rapport annuel de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH). Ses propos sur les Roms lui sont reprochés. Autre désaccord: l'islamophobie. Alors que Valls refusait ce terme, l'institution le juge incontournable.
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C’est l’un des tout premiers rapports officiels que Manuel Valls, à peine nommé premier ministre par François Hollande, va trouver sur son bureau. Et il n’est pas certain que son contenu lui fasse plaisir. Quelques heures avant la passation de pouvoir, ce mardi 1er avril 2014, la présidente de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), Christine Lazerges, s’est rendue à Matignon pour remettre son bilan annuel sur la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie (le consulter). Jean-Marc Ayrault aurait dû, selon la tradition, le réceptionner le 21 mars, date retenue par les Nations unies pour la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, mais il a préféré reporter en raison de la proximité des élections municipales… En le parcourant, Manuel Valls aura le loisir de constater que ses propos sur les Roms, dont il a estimé qu’ils ne « souhaitent pas s’intégrer (…) pour des raisons culturelles », n’ont pas été appréciés.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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