France Analyse

Martine Aubry dans la schizophrénie du pacte de Marrakech

Martine Aubry devra s'expliquer sur le «pacte de Marrakech» conclu avec Dominique Strauss-Kahn. Alors qu'elle a piloté le projet socialiste pour 2012, qui se veut ancré à gauche, comment a-t-elle pu vouloir se ranger derrière le porte-voix de l'aile néo-libérale du PS? En quelle Martine Aubry faudra-t-il croire? Explications par un retour sur les années Jospin.

Laurent Mauduit

C'est en apparence une nouvelle vie qui commence pour Martine Aubry. Liée hier par le « pacte de Marrakech » au terme duquel Dominique Strauss-Kahn devait être le candidat socialiste pour l'élection présidentielle de 2012, la voici aujourd'hui libre de tout engagement, fût-il secret. Libre de jouer les premiers rôles, puisque l'ex-directeur général du Fonds monétaire international (FMI) est politiquement hors jeu, et d'affronter François Hollande ou encore Arnaud Montebourg lors des primaires du Parti socialiste.

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