L’Assemblée nationale n’interdit pas aux députés de faire de bonnes affaires immobilières avec l’argent public, bien au contraire. Aucun local ne leur étant fourni, la plupart des parlementaires louent une permanence en circonscription, qu’ils payent en toute logique avec leur enveloppe IRFM, cette indemnité de 6 400 euros mensuels destinée à couvrir les frais professionnels (trop souvent détournée à des fins personnelles, comme l’a montré Mediapart au travers du cas de Pascal Terrasse). Mais bizarrement, l’Assemblée autorise aussi les élus à puiser dans leur IRFM pour acheter leur permanence.
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