L’hôpital à bout de souffle Reportage

Saint-Nazaire, exemple des effets de la rationalisation hospitalière

À Saint-Nazaire, la cité hospitalière a été construite en partenariat public-privé. Sept ans après son inauguration, elle se révèle totalement inadaptée, sous-dimensionnée, grevée de malfaçons et de dettes. Faute de lits, les patients stagnent aux urgences. « On a l’impression que le système actuel ne peut plus soigner tout le monde et que c’est à nous de décider qui doit l’être. »

Caroline Coq-Chodorge

Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), de notre envoyée spéciale.– Vue du ciel, la cité sanitaire de Saint-Nazaire ressemble à une clé. Du sol, c’est un bâtiment imposant et rutilant, installé depuis 2012 dans les faubourgs de la ville, à 1 kilomètre de la rade où se construisent les immenses paquebots qui attirent des ouvriers, des techniciens et des cadres de l’Europe entière.

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