Face à l’urgence climatique, les militants d’Alternatiba veulent construire des alternatives par le bas
Depuis deux mois, le Tour Alternatiba sillonne le pays à vélo. Dans une France où les partis traditionnels peinent à recruter, ce mouvement écologiste aux méthodes inspirées d’Act Up déclenche partout des vocations, notamment chez les jeunes. Accusé par certains de ne pas être assez politisé, il est pourtant le premier à avoir fait éclore une réelle mobilisation citoyenne pour le climat.
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« Le défi climatique […] se joue maintenant, [il] se gagne ou se perd dans les 10 à 15 ans qui viennent. Contrairement à d'autres combats, l'Histoire ne nous permettra pas de rejouer cette partie-là. » Toute l’urgence du combat lancé par Alternatiba il y a cinq ans se résume dans ces quelques phrases. Une urgence qui conditionne les méthodes terriblement rigoureuses d’un mouvement conscient de s’être engagé dans la mère de toutes les batailles : la lutte contre le changement climatique. « On veut soulever des montagnes, explique Jon Palais, 39 ans, un des fondateurs. Si on avait 400 ans pour relever ce défi, on irait mollo, mais ce n’est pas le cas. Nous devons changer le système maintenant. »
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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