France

Et pendant ce temps-là, à l'Assemblée, la gauche ne croit plus au RSA

En pleine crise financière et face à un budget 2009 restreint, les députés PS ont raillé mardi soir les intentions du texte sur le RSA défendu par Martin Hirsch. «Le RSA sans l'emploi, ça n'est rien, sinon une bonne intention!» a pu entendre le haut-commissaire aux solidarités actives.

Mathilde Mathieu

Cette fois, les socialistes ne l'ont pas loupé. Sur son banc à l'Assemblée, où il défendait mardi soir son RSA, Martin Hirsch a paru s'installer dans une situation de plus en plus inconfortable. «Vous servez de rustine à un gouvernement qui prend l'eau! Je souhaite que vous ne soyez pas la victime d'une forfaiture qui s'organise autour de vous», lui a lancé Michel Liebgott (PS). Alors que les députés entamaient l'examen détaillé des articles du projet de loi, le haut-commissaire aux solidarités actives s'est vu reprocher de s'entêter avec une réforme déjà plombée, dénaturée par la politique économique du gouvernement et les restrictions prévues par le budget 2009: «Caution sociale!» ont tonné les bancs de gauche.

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