Télémédecine : derrière « Sauv Life », le business contestable d’un médecin de l’AP-HP
Pour désengorger les urgences, le ministre de la santé pousse les « unités mobiles de télémédecine », officiellement opérées par une association, Sauv Life, qui envoie, via le 15, des infirmiers dotés de mallettes de télémédecine au chevet des patients. En coulisses, cette expérimentation soulève des questions sur le niveau du service rendu, le coût et les procédures de commande publique. Contre-enquête sur un chouchou des médias.
Stéphanie Fontaine
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JournauxJournaux télévisés de TF1, France 2, Le Parisien, France Info, Ouest-France, Sud Ouest, Europe 1… Cela fait plusieurs années que les reportages les plus flatteurs s’enchaînent sur l’association Sauv Life. Normal : on y découvre des soignant·es et des bénévoles se portant à la rescousse de personnes dans le besoin, sous le haut patronage des Samu. La distinction avec ces derniers n’est d’ailleurs pas toujours évidente, si bien que l’on pense parfois avoir affaire à un nouveau service hospitalier. À sa tête, on trouve notamment un urgentiste du Samu de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Lionel Lamhaut.