Extrêmes droites : le laboratoire français Reportage

Agressé par des militants d’extrême droite, le maire de Grabels dénonce le silence de la majorité

Un rassemblement était organisé ce week-end en soutien au maire LFI de Grabels, victime d’une agression après une campagne haineuse de l’extrême droite. Cet élu, solidaire des migrants et critique de Robert Ménard, n’a pas reçu la moindre marque de soutien d’Emmanuel Macron, de ses ministres ni de son parti.

Prisca Borrel

(Hérault).– « J’ai 75 ans, ils en avaient 25. Sur le coup, je me suis dit : “Merde, ça recommence... Ils ne me lâcheront pas” », souffle le maire de Grabels, René Revol, qui se remet à peine de ses émotions. Victime de multiples offensives de l’extrême droite depuis cet été, l’homme avait appelé à un rassemblement dans sa commune, ce samedi 30 septembre, après l’agression subie le week-end précédent.

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