Congés pour perte d’enfant: la pathétique marche arrière de l’exécutif
Devant le tollé provoqué par son refus d’allonger le congé pour deuil d’un enfant, l’exécutif a été obligé, samedi 1er février, de reconnaître son erreur. Un épisode cruellement révélateur de la déconnexion de la majorité.
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La volte-face est spectaculaire et n’éteindra sans doute pas le scandale. Après deux jours de polémique sur la proposition de loi visant à allonger le congé pour deuil d’un enfant mineur (ou à charge), rejetée jeudi 30 janvier par la majorité LREM à l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron a été contraint, samedi, de publier un communiqué expliquant qu’il avait « demandé au gouvernement de faire preuve d’humanité » dans cette affaire. En clair, de se dédire, à 48 heures d’intervalle.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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