Ségolène Royal face à la «patate chaude» de l'écotaxe
La ministre de l’écologie a dressé un constat décapant de l’écotaxe devant le Sénat. Pour elle, le contrat Ecomouv est exorbitant. Décidée à le remettre à plat, elle se dit déterminée à défendre « le préjudice de l’État » en cas de contentieux. L’administration, elle, étudie un allongement des concessions autoroutières.
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« On hérite d’une drôle de patate chaude. » D’emblée, Ségolène Royal n’a pas caché devant les parlementaires le casse-tête face auquel elle se trouvait. Une taxe rejetée par l’opinion publique et suspendue par le gouvernement précédent, un dispositif qui ne fonctionne toujours pas, un contrat aberrant, des menaces de contentieux… l’écotaxe semble devenue un problème insoluble. Trouvant ce dossier sur son bureau en arrivant au ministère de l’écologie, la ministre ne veut rien dire de la suite, sauf qu’il faut remettre à plat un système dans l’impasse.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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