Présidentielle : Philippe Poutou candidat au nom d’un parti ébranlé
Philippe Poutou est à nouveau candidat à la présidentielle, alors que de forts débats internes secouent le NPA. La révolution se construit-elle dans les urnes ou dans la rue, seul ou dans l’unité ? La discussion, aussi vieille que le parti lui-même, est réactivée par le départ des militants de Révolution permanente, qui présenteront leur propre candidat en 2022.
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Pour la troisième fois, Philippe Poutou sera le candidat du NPA (Nouveau Parti anticapitaliste) à la présidentielle. Depuis sa dernière candidature en 2017, l’ouvrier a perdu son emploi à la suite de la fermeture de l’usine Ford à Blanquefort, en Gironde, et est devenu conseiller municipal sous la bannière de la liste Bordeaux en lutte. La motivation n’a pas changé d’un iota ou presque depuis la précédente campagne, au cours de laquelle ses saillies contre Emmanuel Macron, François Fillon ou Marine Le Pen, sur le plateau de BFMTV notamment, lui avaient valu une reconnaissance inespérée.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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