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L'étrange transaction entre Areva et Bolloré

En 2003, Areva aurait pu acquérir l’usine de pièces nucléaires du Creusot pour une bouchée de pain. Il a préféré l’abandonner à Michel-Yves Bolloré, et la lui racheter trois ans plus tard pour 170 millions d’euros. Au cœur de la tractation, une usine d’où sont sorties des pièces défectueuses de l’EPR de Flamanville…

La rédaction de Mediapart

En 2003, Areva aurait pu acquérir l’usine de pièces nucléaires du Creusot pour une bouchée de pain. Il a préféré l’abandonner à Michel-Yves Bolloré, et la lui racheter trois ans plus tard pour 170 millions d’euros. Le grand bénéficiaire de ce pactole est le frère aîné de Vincent Bolloré, propriétaire de l’UIGM depuis 2003 : en revendant l’affaire à Areva, il a empoché plus de quinze fois sa mise de départ.

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