Sarkozy condamné : « Une semaine de désinformation folle »
Depuis une semaine, éditorialistes, commentateurs et même certains journalistes dépeignent l’ancien président en victime. En oubliant le fond de l’affaire. « À l’air libre » avec Fabrice Arfi et Yunnes Abzouz de Mediapart, Marine Babonneau du « Canard enchaîné » et le chercheur Nicolas Kaciaf.
CondamnéCondamné jeudi 25 septembre à cinq ans de prison ferme pour association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen de sa campagne, Nicolas Sarkozy a dénoncé la « haine » à son égard : celle des juges et de la presse qui enquête.
Depuis une semaine, particulièrement sur les radios et sur les chaînes d’info, tout se passe comme si de nombreux commentateurs, éditorialistes et journalistes s’efforçaient de lui donner raison. Et sur les plateaux, les témoignages des rares journalistes qui ont assisté au procès ont été noyés dans un flot de commentaires, d’analyses, de contrevérités et parfois de purs délires. Un monde parallèle.
Une émission présentée par Mathieu Magnaudeix, préparée avec David Perrotin et Yunnes Abzouz.
Nos invité·es :
Yunnes Abzouz, journaliste à Mediapart, chargé des médias ;
Fabrice Arfi, coresponsable du pôle enquêtes de Mediapart, auteur avec Karl Laske des articles sur le financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy ;
Marine Babonneau, journaliste au Canard enchaîné, présidente de l’Association de la presse judiciaire (APJ) ;
Nicolas Kaciaf, chercheur au Ceraps/CNRS – Lille 2, codirecteur de la recherche de Sciences Po Lille, spécialiste des médias.
Newsletters
Découvrez les newsletters de Mediapart
Recevez directement l’info de votre choix : Quotidienne, Hebdo, Alerte, À l’air libre, Écologie, Enquête …
Et informez-vous en toute confiance grâce à une rédaction libre de toutes pressions
Mediapart est un quotidien d’information indépendant lancé en 2008, lu par plus de 200 000 abonnés. Il s’est imposé par ses scoops, investigations, reportages et analyses de l’actualité qui ont un impact, aident à penser et à agir. Pour garantir la liberté de notre rédaction, sans compromis ni renoncement, nous avons fait le choix d’une indépendance radicale. Mediapart ne reçoit aucune aide ni de puissance publique, ni de mécène privé, et ne vit que du soutien de ses lecteurs. Pour nous soutenir, abonnez-vous à partir de 1€.