France

UMP: paroles de militants «révoltés»

Copé/Fillon: au milieu de cette guerre des chefs, le mécontentement monte à la base du parti. Mediapart s'est plongé dans les fédérations UMP, où on utilise même le mot « révolte ».

Marine Turchi

La crise se poursuit à l’UMP. Dimanche soir, à Nancy, Jean-François Copé a proposé d'organiser en janvier un référendum sur les statuts du parti et de réduire son mandat d’un an et demi pour un renouvellement selon les nouvelles règles après les municipales de 2014. Une proposition rejetée quelques heures plus tard par François Fillon. Sur son compte Twitter, l’ancien premier ministre a redit sa volonté d'un « nouveau vote » « dans les plus brefs délais » et dans « dans des conditions d'organisation impartiales, équitables et transparentes ». Il réclame la réunion « dès demain » (lundi) « du comité des sages de l'UMP » pour définir ces conditions, « comme les statuts (l’)y autorisent ».

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