Violences sexuelles: jusqu’où peut aller un avocat?
La vague #MeTooInceste a fait resurgir une ancienne plaidoirie du garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti dans laquelle il était question d’« inceste consenti ». Tous les moyens sont-ils bons pour assurer la défense d’un client ? Mediapart a interrogé plusieurs pénalistes sur les liens qu’entretiennent la justice et la morale.
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L’affaireL’affaire a resurgi sur les réseaux sociaux, avant d’être évoquée par l’écrivaine Christine Angot sur France Inter, le 21 janvier. « C’est l’histoire d’un homme, qui a une femme, qui a deux filles, qui a violé ses deux filles quand elles étaient mineures, qui a continué à le faire avec l’une d’elles quand elle est devenue majeure. Ils se sont installés ensemble, ils vivent ensemble, ils ont un enfant. […] Ils se retrouvent en procès », raconte ce jour-là l’autrice de L’Inceste, paru en 1999 chez Stock. « L’avocat de la fille est Éric Dupond-Moretti, qui est notre ministre [de la justice – ndlr] actuel, précise-t-elle. Et qui plaide à ce moment-là “l’inceste consenti”. »