Promesse de Hollande, les 150.000 « emplois d'avenir » arriveront plus vite que prévu, dès novembre. L'opposition et certains acteurs de l'insertion redoutent que ce nouveau dispositif soit peu novateur, par rapport aux, certes plus précaires, « contrats uniques d'insertion » lancés en 2010.
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LeLe gouvernement veut aller très vite sur la mise en place des emplois d’avenir. Il engage au Parlement une procédure d'adoption accélérée. Et le ministre du travail, Michel Sapin, s'est rendu en personne à l'Assemblée nationale pour y défendre son texte, ce mardi 4 septembre. Il escompte un vote de la loi mi-octobre pour une entrée en vigueur le 1er novembre, soit avec deux mois d'avance sur le calendrier fixé avant l'été. Ce mardi, le projet de loi a été voté en commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale. L'Union démocrate et indépendante (les borloistes) et l'UMP se sont abstenues.