Au cours d’un deuxième débat tendu, l’ex-chef de l’État a servi de punching-ball à ses adversaires. Incarnation présidentielle, alliances diplomatiques douteuses, inconstance politique… Les candidats ont décidé d’user de leur droit d’inventaire sur les années Sarkozy.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
TroisTrois heures d’échanges et pas une question sur le sujet. Jeudi 2 novembre au soir, pour le deuxième débat de la primaire des 20 et 27 novembre, organisé par iTélé, BFM-TV et RMC, Nicolas Sarkozy n’aura eu à répondre à aucune des multiples interrogations que soulève l’affaire libyenne, laquelle avait pourtant fait l’actualité du jour. Ce qui n’a pas empêché l’ex-chef de l’État d’essuyer le feu des attaques de ses adversaires – en particulier Jean-François Copé, Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet – qui semblaient décidés à en découdre. Assailli de toutes parts, l’ancien président a eu bien du mal à maintenir sa garde. Et n’a rien pu faire d’autre que se défendre.