International Analyse

Afghanistan: hésitations et brouillard sur l'engagement français

Nicolas Sarkozy vient de nommer Pierre Lellouche comme représentant spécial pour l'Afghanistan et le Pakistan. Car l'engagement militaire français dans la région est soumis à de sérieux flottements. Hervé Morin a évoqué «une date de retrait» avant de faire machine arrière. De leur côté, les Américains, qui s'apprêtent à envoyer des renforts sur place, vont demander à leurs alliés de faire un effort. La France pourra-t-elle vraiment répondre par la négative à Obama ?

Thomas Cantaloube

À l'instar de Barack Obama, qui a nommé une grosse demi-douzaine d'émissaires spéciaux sur un éventail de sujets allant de la réforme de l'assurance-santé aux relations avec l'Iran, Nicolas Sarkozy s'est laissé aller à sélectionner un représentant spécial pour l'Afghanistan et le Pakistan, en la personne du député UMP Pierre Lellouche. Sa lettre de mission lui enjoint de « renforcer le rôle de la France dans la définition et la mise en œuvre de l'engagement international ».

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