Marine Le Pen, la dynamique du rejet Reportage

Dans l'Aveyron, une France morose cherche la riposte au Front national

Le meeting de Marine Le Pen, samedi dans l'Aveyron, a mobilisé les opposants locaux au FN. Attachement aux « valeurs républicaines », ras-le-bol des doubles discours, solidarité avec les migrants, interrogation sur les formes de lutte : quelques-unes des angoisses nationales étaient présentes à Rignac.

Emmanuel Riondé

Rignac (Aveyron), envoyé spécial.– Mouillée et protéiforme, la mobilisation contre la venue de Marine Le Pen a réuni environ deux cents personnes samedi après-midi à Rignac, gros village de deux mille habitants dans le Nord-Aveyron. Venus de Rodez, de Villefranche-de-Rouergue, du bassin (désindustrialisé) de Decazeville, ils ont répondu à l'appel de treize organisations (Alertes, Attac, CGT, Comité Palestine 12, Comité contre l'état d'urgence 12, Ensemble, FSU, LDH, PCF, Planning familial 12, PG, NPA et Solidaires).

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