Premiers remous au sein de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage
Une association vient de claquer la porte de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, présidée par l'ancien premier ministre Jean-Marc Ayrault. Quant au futur mémorial à Paris, ses modalités continuent de diviser.
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LeLe coup de colère est parti d’une circulaire, celle que le premier ministre a envoyée le 16 avril aux préfets pour organiser, comme chaque année, les commémorations de la mémoire de l’esclavage. « Cette circulaire introduit une hiérarchie : le 10 mai est mis en exergue, et le 23 mai est pris dans un fatras d’autres dates. C’est une insulte à la loi qui stipule que la France a bien deux dates nationales, à égalité », avance Emmanuel Gordien, à la tête du Comité Marche du 23 mai 1998 (CM98).