Travail

Intermittents du nettoyage: «C’est de la misère organisée»

Un salarié de la propreté a attaqué la société Millenium aux prud’hommes. Depuis 2013, il travaillait sous un contrat atypique, celui d’intermittent : à la disposition de son employeur 260 jours par an, mais non rémunéré quand l’entreprise ne lui offrait pas de travail. L’affaire a été renvoyée devant des juges.

Mathilde Goanec

Le droit du travail recèle quelques surprises, comme l’illustre parfaitement l’histoire d’Adama D.. Ce salarié de la propreté a signé en 2013 un contrat à durée indéterminée en tant qu’« intermittent » au sein de la société de nettoyage Millenium. Seul, sans soutien d’un syndicat, Adama D. a contesté au printemps 2019 devant les prud’hommes de Paris la validité de ce contrat. L’affaire a été renvoyée jeudi 6 juin en départage, c’est-à-dire devant des conseilleurs prud’homaux ainsi qu’un juge.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter