Prisonnier et exilé: le calvaire d’un détenu d’outre-mer
Comme des centaines de détenus nés dans les DOM-TOM, le Guadeloupéen Fabrice Boromée purge sa peine en métropole, à des milliers de kilomètres des siens, sans possibilité de recevoir des visites. Ce qui rend sa réinsertion impossible. Son avocat espère faire condamner la France par la Cour européenne des droits de l'homme.
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La vie de Fabrice Boromée est un trou noir. Depuis 2011, il est transféré de prison en prison, coupé de tout lien familial puisque ses seules attaches se situent en Guadeloupe et qu’il fait partie de ces quelques centaines de détenus ultramarins incarcérés dans l’Hexagone, à des milliers de kilomètres de leur domicile. Pour son avocat, Benoît David, il s’agit d’une atteinte à un droit fondamental, « le maintien des liens familiaux », reconnu par la Convention européenne des droits de l’homme. Mais le combat judiciaire est loin d’être gagné.
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Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
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— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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