France

Clearstream: Rondot charge Villepin... mais aussi Alliot-Marie

Huit heures durant, le général Philippe Rondot (photo) a campé sur des positions qui mettent à mal Dominique de Villepin, lundi 5 octobre, au palais de justice de Paris. Entenducomme témoin dans l'affaire Clearstream, l'officier de renseignement a contredit les explications données à la justice par l'ancien premier ministre. Mais des failles sont apparues dans le système de défense de l'ancien militaire de la DGSE, pourtant rompu aux méthodes d'interrogatoiresles plus fouillées...

EINCIYAN

Huit heures de rang, debout à la barre, le général Rondot a campé sur ses positions qui contredisent les assurances données par Dominique de Villepin, la semaine passée, devant le tribunal de Paris qui juge l'affaire Clearstream. Une affaire sur laquelle Philippe Rondot – alors coordinateur du renseignement et des opérations spéciales (CROS) auprès du ministre de la défense – enquêtait depuis 2003. Lundi 5 octobre, le vétéran du renseignement français a sérieusement mis à mal la défense de l'ancien premier ministre, tout en jetant le trouble sur la gestion politique du dossier par l'actuelle ministre de la justice et des libertés, Michèle Alliot-Marie, qui était alors ministre de la défense.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter