Privatisation de l'espace public: Anne Hidalgo s'y connaît
La maire de Paris Anne Hidalgo a regretté que les « lieux publics » soient « privatisés », en référence au mouvement émergent des indignés de la République. Une perche lancée à ses opposants qui dénoncent justement la multiplication des partenariats publics-privés dans l'espace public.
« Les« Les lieux publics ne peuvent pas être privatisés », a commenté la maire de Paris, Anne Hidalgo, en référence à la place de la République occupée depuis le 31 mars par les participants au mouvement Nuit Debout. La formule « agace et amuse beaucoup parmi ses opposants, la privatisation temporaire d'espaces publics parisiens lors d'événements sportifs, culturels ou festifs étant justement devenue un point de fixation des détracteurs de la politique municipale », rappelle Slate, qui cite à titre d'exemple « la “fan zone” qui aura vocation à réunir les supporters de foot lors des matchs de l'Euro 2016 sur le Champ-de-Mars. L'espace sera géré par Lagardère Sports, qui a remporté la consultation lancée par la Ville, laquelle devrait empocher 150 000 euros de redevance et la moitié des produits réalisés au-delà de 6 millions d'euros de recettes ».