Le jugement qui s’abat sur Farid Borsali, secrétaire depuis 17 ans du syndicat CGT sur le site Peugeot Citroën Automobile de Poissy, est sévère. Six mois de prison avec sursis et 2 000 € de dommages et intérêts pour avoir « tordu l’index et la main gauches » d’un de ses chefs, ayant entraîné une incapacité temporaire de travail (ITT) de 15 jours. Dans la salle d’audience du tribunal de Versailles, la juge met en avant les « constatations médicales » du médecin de l’usine et du médecin légiste pour justifier son délibéré. Le cadre en question, lui, n’est pas présent à l'audience.
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