Le vote des sections socialistes a été observé de près par les centristes. Qui ne cachent pas leur satisfaction de voir Bertrand Delanoë mordre la poussière. Et qui espèrent plus que jamais que les bisbilles internes au camp réformiste finiront par leur être profitables. «Il y a un vaincu et pas de vainqueur», résume François Bayrou.
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MembreMembre du bureau exécutif du Modem, député européen, Jean-Luc Benhamias prend l'affaire à la rigolade: «Ils sont mal barrés. La situation du PS me fait penser à ce que j'ai connu chez les Verts. Ce foutoir va les tuer. Rien ne sortira du congrès de Reims. Que des manœuvres politiciennes. C'est du molletisme historique!» Le conseiller régional Ile-de-France, responsable des fédérations du même Modem, Eric Azière, se montre davantage affecté: «Plutôt que de se poser la question de savoir comment présenter aux Français un projet alternatif à Nicolas Sarkozy, ils préfèrent s'enfermer dans une hystérie collective contre nous. C'est affligeant.»