Ligne à grande vitesse: le «chantier du siècle» condamné pour pollutions
Piloté par le géant du BTP Vinci, le groupement Cosea a été condamné par la justice pour les dommages écologiques causés par le chantier de la nouvelle ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux. Un expert décrit « un massacre environnemental ».
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Toujours plus vite, toujours plus grandiose, toujours plus écologique. C’est la jolie histoire que prétend raconter Lisea, concessionnaire du plus gros partenariat public privé (PPP) du secteur ferroviaire en France, pour opérer la nouvelle ligne à grande vitesse reliant Tours à Bordeaux, dont l’ouverture est prévue en juillet 2017. Les essais de la nouvelle rame commandée par la SNCF commencent ces jours-ci. Piloté par le géant du BTP Vinci, ce groupement emporte en juin 2011 la délégation de service publique octroyée par Réseau ferré de France pour la durée surréaliste de cinquante ans. Montant de l’investissement initial : 7,8 milliards d’euros. Deux heures pour relier Paris à Bordeaux, 35 minutes pour voyager de Bordeaux à Angoulême, 302 kilomètres de double voie à grande vitesse, 320 km/h de vitesse d’exploitation, 500 ouvrages d’art, 24 viaducs… : la ligne Sud Europe Atlantique veut en imposer par une série de records techniques et matériels. Et qualifie l’ouvrage de « chantier du siècle », en toute modestie.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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