Justice: l'urgence d'une révolte

Le premier des procureurs de France, Jean-Louis Nadal, a sonné la charge contre les ingérences politiques du gouvernement dans les affaires judiciaires. Il s'est aussi déclaré favorable à une refonte totale du statut des parquets en France. Le «sarkozysme judiciaire» vient de subir un camouflet magistral.

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

Pour son dernier discours de rentrée solennelle, le procureur général de la Cour de cassation, Jean-Louis Nadal, a usé, vendredi 7 janvier, des deux figures rhétoriques qui sont le sel de la dialectique judiciaire, le réquisitoire et le plaidoyer. Dans la ligne de tir de son réquisitoire: l'ingérence outrancière du politique dans les affaires judiciaires, dont le président de la République, Nicolas Sarkozy, et son ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux, sont les plus fervents, mais aussi inquiétants, porte-parole.

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

Voir la Une du Journal