Loi sur le travail: la manip’ judiciaire anti-manifestants
L’interpellation, le 19 mai, de vingt jeunes dans le métro de Rennes et leur mise en cause pour « association de malfaiteurs » découlent des directives données par Bernard Cazeneuve. Le procureur de Rennes a monté de toutes pièces une enquête judiciaire à caractère criminel contre les animateurs du mouvement étudiant.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
ToutTout est donc parti d’un coup de fièvre du ministre de l’intérieur. Le 15 mai, après avoir passé en revue les forces de police de Rennes, Bernard Cazeneuve a dit sa « détermination totale » à ne pas laisser « des poignées d’activistes faire régner le désordre et la loi de la violence ». « Ce qui s’est passé à Rennes (…) avec des tentatives d’intervention de ces activistes ici comme à Nantes et dans d’autres villes n’est pas acceptable », a averti le ministre. « Il y aura d’autres convocations devant les tribunaux, annonce-t-il. Je le dis, ici à Rennes la fermeté sera totale. »