Médias: quand Macron était l’agent double de Minc dans la bataille du «Monde»
En dix ans, la quasi-totalité des médias français sont tombés dans les mains d’une dizaine d’hommes d’affaires et de milliardaires. Dans le livre Main basse sur l’information, qui vient de paraître, notre confrère Laurent Mauduit détaille les risques que cette concentration fait peser sur le pluralisme et la liberté d’informer.
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Ils sont dix : Dassault, Lagardère, Pinault, Arnault, Niel, Bergé, Pigasse, Bolloré, Drahi, Bouygues. Et ces dix hommes d'affaires, milliardaires ou oligarques français – toujours en lien avec le monde politique ou dépendants de la commande publique – détiennent aujourd'hui la quasi-totalité des médias français. Dans un livre qui sort ce 8 septembre, Main basse sur l'information(éditions Don Quichotte), notre confrère Laurent Mauduit documente cette concentration sans précédent et ses graves conséquences sur le pluralisme et la liberté d'informer.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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