La Réunion: la route à 1,6 milliard fait des ravages jusqu'à Madagascar
Notre enquête sur le méga chantier de la nouvelle route du littoral à La Réunion nous emmène à Madagascar. Là, les géants du BTP Bouygues et Vinci sont à la recherche de millions de tonnes de roches. Pour cela, un énorme trou dans la forêt malgache a été creusé, le port de Tamatave a été modifié, des « ristournes » ont été versées à de nombreuses institutions…
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De notre envoyé spécial à Madagascar. - Un trou profond de 45 mètres, étendu sur la surface de deux terrains de football. Au beau milieu de la luxuriante forêt malgache, voilà à quoi ressemble le front de taille de la carrière d'Ambokatra, à 20 kilomètres de la deuxième ville de Madagascar, Tamatave. Au pied des falaises, des engins de chantier s'activent, arrachent la roche à la montagne avant de trier les énormes blocs. Depuis quelques mois, des tirs de mine ont lieu chaque semaine. Selon l'exploitant de la carrière, la filiale de Bouygues Colas Madagascar, ces explosions sont le seul moyen d'obtenir des galets de calibre suffisant, entre une et dix tonnes, pour constituer la base de la nouvelle route du littoral (NRL).
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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