Macron ne saisit pas le moment corse, les nationalistes ne saisissent pas Macron
Le président de la République ne s’est pas hissé à la hauteur du fait politique que représente la victoire des nationalistes. Lesquels n’ont toujours pas soldé la part sombre de leur héritage. Résultat : chacun campe sur ses positions, pour ne pas dire ses postures.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
C’estC’est un rendez-vous raté. Un moment dont Emmanuel Macron et les dirigeants nationalistes de Corse auraient pu se saisir pour sortir du dialogue de sourds qui s’est installé depuis tant d’années entre l’île et le continent. Mais les choses ont tourné autrement. Mercredi 7 février au soir, le président de la République est rentré à Paris en laissant derrière lui un flot d’amertume et de questions. Pourquoi avoir abordé le sujet corse avec si peu de finesse ? Pourquoi avoir fermé les écoutilles sur la quasi-totalité des revendications portées par le duo Simeoni-Talamoni ? Pourquoi avoir parlé ici comme il l’aurait fait partout ailleurs ?