France

Yamina Benguigui explique au tribunal ses «omissions» de patrimoine

Le procureur a requis quatre mois de prison avec sursis à l'encontre de l'ancienne ministre Yamina Benguigui, renvoyée mercredi 8 juillet devant le tribunal pour des « omissions » répétées dans ses déclarations de patrimoine. C'est le premier procès dû aux lois sur la transparence « post-Cahuzac ».

Mathilde Mathieu

La réalisatrice Yamina Benguigui est « une artiste » qui se consacre aux histoires d’immigrés et de banlieues sacrifiées. Ses histoires d’argent, elle les délègue à « des sachants », « à des personnes dont c’est le métier », à qui elle « fait confiance ». Renvoyée devant le tribunal correctionnel pour des « omissions » répétées dans ses déclarations de patrimoine et d’intérêts, cette conseillère municipale de Paris, ancienne ministre déléguée à la francophonie du gouvernement Ayrault, a tenté de convaincre, mercredi 8 juillet, qu’elle n’avait personnellement rien fait de mal, concédant juste quelques « erreurs » – un peu les siennes, surtout celles de ses conseillers, sans compter que le fisc français l’aurait bien mal renseignée.

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