« C’était l’apocalypse, à la porte de chez nous » : à Marseille, les habitants face aux flammes

MarseilleMarseille (Bouches-du-Rhône).– La scène est irréelle : l’air est jaune, l’horizon barré d’un immense nuage qui mange la moitié du ciel. L’autoroute A55 est vide, bloquée. Tous les axes qui mènent au XVI^e arrondissement de Marseille sont fermés par des barrages policiers. Au loin, on voit les hélicoptères bombardiers d’eau lâcher sans cesse leurs cargaisons au-dessus des quartiers de L’Estaque et Saint-Henri. C’est là, mardi 8 juillet en milieu d’après-midi, que le gigantesque feu démarré vers 11 heures aux Pennes-Mirabeau est venu lécher Marseille.