Au fait, c'est quoi la gauche? Sur Mediapart, c'est le feuilleton de l'été, impulsé par les lecteurs eux-mêmes, en réaction à l'appel au suicide collectif lancé par Bernard-Henri Lévy. Ici et là, des intellectuels critiques s'étonnent que la gauche de gouvernement ne cherche guère à connaître leurs réponses à cette question, ne se souvenant de leur existence qu'au moment des périls électoraux. Ailleurs, sous l'impulsion d'un historien résolument jaurèsien, Vincent Duclert, divers abonnés débattent, hors-les-murs de la vieille maison endormie sise rue de Solférino à Paris, de ce qu'est, de ce que devrait être, de ce que pourrait être et de ce que sera peut-être le socialisme. Or, en écho à ces débats participatifs, voici que la réalité, ces derniers jours, apporte sa propre réponse à la question posée. Une réponse en deux temps, le milliard des traders de BNP Paribas face au désespoir des salariés de Molex, et qui tient en deux mots: la question sociale.
Une juste colère sociale
Au fait, c'est quoi la gauche? Sur Mediapart, c'est le feuilleton de l'été, impulsé par les lecteurs eux-mêmes, en réaction à l'appel au suicide collectif lancé par Bernard-Henri Lévy. Et voici qu'en écho à ces débats participatifs, la réalité apporte sa réponse à la question posée: le milliard des traders de BNP Paribas face au désespoir des salariés de Molex. Réponse qui tient en deux mots: la question sociale. Plaidoyer en défense de la juste colère des salariés victimes de la crise, cette analyse soutient que la gauche, ce devrait être d'abord la défense des intérêts sociaux du monde du travail. Autrement dit des intérêts du groupe social majoritaire dans ce pays.
9 août 2009 à 12h08