Edwy Plenel

Né en 1952, journaliste depuis 1976. D’abord à Rouge (1976-1978), puis quelques mois au Matin de Paris et, surtout, au Monde pendant vingt-cinq ans (1980-2005). Cofondateur et président de Mediapart depuis sa création en 2008. Auteur d’une trentaine d'ouvrages (bibliograhie disponible sur Wikipedia en français). Voici ma déclaration d’intérêts :
Déclaration d'intérêts (actualisée 2022) (pdf, 47.1 kB)
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Michel Vinaver, l’objecteur (1927-2022)
L'écrivain et metteur en scène Michel Vinaver en 2006 à Paris. © Photo Pierre Verdy / AFP
Décédé le 1er mai 2022 à 95 ans, le dramaturge Michel Vinaver fut, par son théâtre, notre historien capital. Soutien de Mediapart depuis sa création en 2008, il tira de ce compagnonnage sa dernière pièce, « Bettencourt Boulevard », inspirée de nos révélations. Hommage.
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La chance inespérée de l’union des gauches
Lors de la manifestation du 1er mai 2022 à Paris. © Photo Thomas Coex / AFP
Après une campagne présidentielle en ordre dispersé, gauches et écologistes vont aux législatives rassemblés sous le drapeau de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale. Cette dynamique inespérée offre la chance d’un changement par la voie parlementaire contre l’absolutisme présidentiel.
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Contre Le Pen, voter dans la douleur pour conjurer l’effroi
Premier tour de l'élection présidentielle dans un bureau de vote du Xe arrondissement de Paris, le 10 avril 2022. © Photo Sébastien Calvet / Mediapart
Jamais l’extrême droite n’a été si près du pouvoir. Parce qu’elle est la pire ennemie de l’égalité, des droits et des libertés, voter contre sa candidate est la seule option antifasciste dans le cadre électoral. Mais ce sera dans la douleur, l’autre bulletin étant au nom du premier responsable de cette catastrophe, Emmanuel Macron. -
Face à l’extrême droite, l’équation du premier tour
« Ce n’est pas qu’on ne vote plus jamais, c’est qu’on ne vote pas tout le temps » © Photo Sébastien Calvet / Mediapart
L’extrême droite a été renforcée, démultipliée et banalisée par la présidence d’Emmanuel Macron, qui avait été élu pour lui faire barrage. Ce désastre peut inciter au vote pour Jean-Luc Mélenchon dans l’espoir d’exclure Marine Le Pen du second tour, malgré des désaccords amplifiés par l’invasion russe de l’Ukraine. Parti-pris.
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Alain Krivine, un intègre en révolution
Alain Krivine, en 2009. © François Guillot / AFP
Avec le décès d’Alain Krivine, le 12 mars, à 80 ans, s’en va la dernière figure militante de Mai 68 restée fidèle à ses révoltes de jeunesse, mêlant anti-impérialisme, anti-stalinisme et anticapitalisme. Sa personnalité ajoutait à cette fidélité une évidente intégrité, à rebours des ambitions de pouvoir et des sectarismes de parti.
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Les mathématiques, entre passion et poésie
Pourquoi l’aventure mathématique est-elle réputée inaccessible ? Le mathématicien David Bessis répond à cette question dans « Mathematica », alors qu’est enfin publié, grâce à Sophie Kucoyanis, « Récoltes et semailles », immense confession d’Alexandre Grothendieck qui est aux mathématiques ce que fut Einstein à la physique.
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Contre l’impérialisme russe, pour un sursaut internationaliste
Moscou, le 9 mai 2019. Vladimir Poutine lors d’une cérémonie de dépôt de gerbes. © Photo Yuri Kadobnov / AFP
L’invasion de l’Ukraine oblige à prendre la mesure de la menace inédite que représente le nouvel impérialisme russe. Elle exige un sursaut de solidarité internationale pour défendre et aider le peuple ukrainien qui lui résiste.
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Refoulement et persistance de la question coloniale
Des membres d'une délégation de personnes venant des colonies françaises à leur arrivée à Paris pour l’exposition internationale de juin 1937. © Photo France presse voir / AFP
Plus que toutes les autres anciennes puissances impériales, la France est travaillée en profondeur par la question coloniale, structurant la relation qu’elle entretient avec le monde et façonnant le regard qu’elle porte sur elle-même. Un article de la « Revue du crieur », dont le numéro 19 vient d’être publié.
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Emmanuel Macron, président de la discorde
© Dylan Martinez/ AFP
Au cœur de l’été, l’ampleur des manifestations contre la politique sanitaire face à la pandémie du Covid-19 est le prix à payer de son incarnation et de sa confiscation par une présidence autoritaire, mensongère et irresponsable. La question démocratique est plus actuelle que jamais.