En Indre-et-Loire, département socialiste, les votants rencontrés sont pour la plupart des électeurs réguliers du PS. Même si certains se sentent proches de Montebourg, ou de Valls, beaucoup choisissent Aubry ou Hollande, jugés plus à même de battre Sarkozy.
EnEn Indre-et-Loire, département socialiste, plus de 20.000 personnes ont voté dimanche, quand la fédération tablait sur 10.000. «C’est un succès, se félicite Jean-Marc Pichon, le mandataire local de François Hollande.On a juste dénombré quelques bugs mineurs sur les listes électorales.» A Tours (19 bureaux), c’est la masse des sympathisants socialistes, bien au-delà du cercle des adhérents du parti, qui s’est rendue aux urnes. Rien de moins. Mais rien de plus: tout l’éventail des électeurs de gauche ne s’est pas déplacé. Si Michaël Cortot, secrétaire de section à Tours, a «repéré des écologistes et des partisans du Front de gauche», Mediapart n’en a pas croisé. «Je vous assure!, insiste le militant. J’ai vu des gens, ce matin, avec qui je n’avais jamais parlé en dix ans de tractage sur les marchés.»
