La Commission européenne n’a pas obtenu, ce 9 novembre, l’accord des États pour renouveler durant cinq ans l’utilisation du glyphosate. L’usage intensif des pesticides a beau faire l’objet de larges débats, il ne faiblit pas pour autant. Comme le montrent les chiffres révélés par notre partenaire Mediacités, les ventes de produits phytosanitaires ont même augmenté de 2009 à fin 2016. Découvrez la carte des départements où les pesticides se vendent le plus.
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Décidément, l’Europe n’arrive pas à se mettre d’accord sur l’avenir du glyphosate, l’herbicide le plus utilisé au monde – inventé par le groupe Monsanto. Après le report d’un premier vote le 24 octobre (lire notre article), la Commission européenne a échoué ce jeudi 8 novembre à obtenir une majorité suffisante en faveur de sa proposition de renouveler la licence du glyphosate pour cinq ans. Quatorze États sur les 28 membres de l’UE se sont prononcés en faveur de la proposition de la Commission (notamment le Royaume-Uni, les Pays-Bas et la Suède), neuf ont voté contre (la France, l’Italie, la Belgique, entre autres) et cinq se sont abstenus, dont l’Allemagne, pays de Bayer, la firme qui a racheté Monsanto.
Depuis quatre mois, les fragiles équilibres d’un marché déjà tendu sont rompus. L’énergie est devenue un terrain d’affrontement entre les États-Unis et la Russie. En juin, pour la première fois de son histoire, l’Europe a plus importé de gaz américain que russe.
Avec l’irruption de l’inflation s’engage une nouvelle phase de la crise du capitalisme. Désormais, celle-ci semble totale et multidimensionnelle. En trouver l’issue sera de plus en plus complexe.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Dans son verdict condamnant le dixième homme des commandos de Paris à une peine de perpétuité incompressible, la cour d’assises spéciale souligne « son absence de réflexion réelle » et « sa volonté de ne pas trahir l’État islamique ».
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