Dans le Loiret, «ce qu’on veut, c’est la destitution de Macron»
Le président de la République s’est exprimé lundi soir dans le but d'éteindre l'incendie alors que le fossé n’a jamais semblé aussi profond entre Emmanuel Macron et les « gilets jaunes », leurs voisins, les retraités ou les simples clients des cafés. Reportage auprès d'une députée dans le Loiret, où le rejet du pouvoir bouscule La République en marche.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
DépartementDépartement du Loiret, envoyé spécial.- C’est comme si chacun s’était passé le mot. Où qu’elle aille, quelles que soient les personnes qu’elle rencontre, la députée de La République en marche du Loiret, Caroline Janvier, entend les mêmes expressions : ISF, CSG, privilèges... Reviennent aussi comme une ritournelle cruelle et entêtante les appels au départ d’Emmanuel Macron, ce président « qui ne sait pas écouter », « qui se tait », « qui n’entend personne ». Il doit s'exprimer lundi à 20 heures.