L’argent libyen de Sarkozy Chronique

Procès des financements libyens : Sarkozy, Hortefeux, Guéant se posent en victimes

Au troisième jour d’audience, Nicolas Sarkozy a dénoncé « un complot » contre lui. Brice Hortefeux a estimé « qu’il n’y a rien » dans le dossier, et Claude Guéant que « le pacte corruptif n’a jamais existé ».

Karl Laske

Nicolas Sarkozy a attendu trois jours pour s’exprimer. Et pour lui, c’est long. Lundi, mercredi et jeudi, il a serré un dossier bleu contre lui, l’ouvrant, l’annotant avec un imposant stylo, le refermant, le rouvrant. Jeudi, avant l’audience, à l’écart de ses anciens lieutenants Brice Hortefeux, Claude Guéant et Thierry Gaubert, qui discutaient gentiment, il a bombé le torse et souri fixement, concentré, un peu comme M. Loyal avant la levée de rideau. Quand la présidente Nathalie Gavarino a proposé aux prévenus d’intervenir, il a aussitôt rejoint la barre.

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