Que faire des riches et des élus qui s’accrochent à leur logement social ?
Des élus parisiens ne quittent pas leur HLM. Idem pour des ménages très aisés. La RIVP, deuxième plus gros bailleur social de la capitale, qui héberge cinq adjoints de Bertrand Delanoë, explique comment on peut leur montrer la porte. Sans qu'ils la prennent.
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DansDans le logement social, il y a la théorie et la pratique. En théorie, les logements sociaux ont été créés pour des personnes à revenus modestes ayant des difficultés à se loger dans le marché privé. En pratique, nos révélations sur les HLM de cinq adjoints au maire de Paris prouvent, une fois de plus, qu’un certain nombre de locataires y résident alors qu’ils n’ont plus grand-chose à y faire. Ils profitent simplement du « droit au maintien dans les lieux » : une fois entré dans un HLM, rien n’oblige à en sortir. Même si le locataire devient millionnaire. Même s’il est élu maire. Même s’il réside seul dans un 150 m2 obtenu à une époque où il hébergeait ses trois enfants.